Pourquoi ce qu’on appelle « l’Entreprise Libérée », annoncée tellement performante, efficace, plaisante, semble avoir tant de mal à essaimer et se généraliser ?

Parce que l’on cherche à en convaincre les Dirigeants, avant de chercher à en convaincre l’Homme en eux !

Les succès de l’entreprise libérée correctement menée sont multiples (réduction des coûts, centrage client, autonomie des décisions, réduction de l’absentéisme, amélioration de l’efficacité, de la productivité etc.) !

Les impacts sur la satisfaction des équipes et le bonheur au travail font rêver.

Mais le Dirigeant, n’a pas, à ce jour, besoin de l’entreprise libérée pour faire fructifier son entreprise.

Il prendrait des risques nouveaux et encore mal référencés, alors qu’il utilise toute une palette d’outils, approches et méthodologies pour réussir.

En cas d’échec, il recevrait des haussements d’épaules et ces jugements condescendants que l’on porte vers ceux qu’on a jugés naïfs ou bisounours alors qu’ils sont aux responsabilités.

Pas facile de prendre ce risque !

OU … il faudrait que la méthodologie de l’entreprise libérée soit « standardisée », « formatée », comme beaucoup d’outils RH, organisationnels ou techniques de l’entreprise.  Mais ce formatage n’existe pas (pas encore).

Seulement des principes clés. Créer le cadre, susciter l’envie, la confiance, et les gens ensuite feront par eux même, en liberté à l’intérieur de ces métarègles.

Sympathique mais pas facile à piloter, et tout le monde n’est pas Jean François Zobrist ou Laurence Vahnée !

OU bien … il faut au départ, non pas s’adresser au Dirigeant, mais à l’Homme (ou la Femme) en chacun de nous.

Quel monde veut-il demain pour sa famille, sa communauté sociale – citoyenne – sportive – associative ?

La technologie numérique, l’intelligence artificielle, les objets connectés sont en train de révolutionner la vie et de révolutionner le travail. Nous ne sommes qu’aux prémices d’un mouvement accéléré.

Et ce mouvement garde risque de nous échapper. Géographiquement car ce sont les GAFA Américaines et BATX Chinoises qui prédominent, et conceptuellement la complexité technique est incroyable et les conséquences inimaginables (je vous suggère à ce propos, le livre : « Dans la Google du loup » de Christine Kerdellant).

Alors tous, à notre niveau, plutôt que de risquer de subir sans fierté un mouvement efficace et technique, cherchons à porter notre plaisir et nos valeurs, du beau, de l’art de vivre, du relationnel dans chaque aspect de notre vie.

C’est là que devra être, en terme économique, notre différenciation compétitive … et notre plaisir futur.

Et pourquoi ne pas commencer au sein de l’entreprise ? Avec les risques qu’il y a bien sûr, mais avec tout l’enthousiasme de créer la nouvelle société !

Moi, je crois au projet de l’#HommeRevivifié ! Portons le ensemble !